lundi 28 février 2011

Revue Réel-virtuel: "Archéologie des nouvelles technologies"

ARCHÉOLOGIE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES

APPEL A TEXTES

Après avoir interrogé le numérique comme texture, dans son extension pratique (n°1), puis la virtualité en relation au contexte de la quotidienneté (n°2), la revue en ligne Réel-Virtuel propose de repenser les « nouvelles technologies » à travers le concept d’« archéologie ». En complément des recherches mettant à jour leur spécificité innovante, ce troisième numéro éprouvera l’hypothèse d’un enracinement de ces dispositifs récents, au-delà des limites de l’ère contemporaine. Cette question est ouverte à des réflexions pluridisciplinaires et sera particulièrement éclairée par des références à des démarches artistiques, à la fois contemporaines et inactuelles, rendant visibles des liens avec d’autres temps.

« Archéologie » est issue du grec arkhê, qui désigne l'origine : à la fois le point de commencement, l'extrémité ; le principe, qui contient en soi son déploiement à venir ; et le commandement, le pouvoir souverain, qui énonce des lois, qui fait autorité. Le discours archéologique remet ainsi en perspective son objet, interrogeant son rapport au temps, son essentialité, et ce qui détermine son agencement. Comment peut-on penser une archéologie des nouvelles technologies qui, par leur dénomination même, sont définies dans un présent en rupture avec le passé, et qui se divulguent comme simple praxis ?

Or, au sein d’un certain nombre de démarches artistiques, il apparaît que des récits, théories et observations sur l’origine de l’homme sont réinvestis par l’usage des nouvelles technologies. Comment comprendre par exemple l’œuvre de Bill Viola où des scènes bibliques sont revisitées à travers le ralenti vidéographique, celle de Daniel Lee qui refigure l’évolution de l’animal à l’humain par l’hybridation de photographies, ou encore les Coutures cellulaires de Nicole Tran Ba Vang qui évoquent les manipulations qu’elle opère sur la trame des pixels ? Selon Agamben, le contemporain, dont la posture de l’artiste est exemplaire, se définit par un regard déphasé, inactuel, qui décèle dans le présent les signes d’archaïsmes prenant le sens d’origine en devenir. Alors, plutôt que détournements, ces références à des époques antérieures seraient-elles révélatrices de ce qui est essentiellement à l’œuvre, de manière plus subtile voire invisible, dans les nouvelles technologies ? Jusqu’où pourrons-nous étendre l’approche de Couchot, qui retraça l’histoire de la technologie dans l’art, reliant la réalité virtuelle à la perspective albertienne ?

Malgré une apparente rupture avec le passé, les nouvelles technologies pourraient-elles ainsi se repenser dans une relative régularité ? Suivant une archéologie foucaldienne, pourrons-nous en découvrir de profondes strates discursives ? Comment questionner leur émergence, leur positivité, leur puissance de répétition et leurs processus d’altération ? L’enjeu sera de redéfinir les nouvelles technologies en mettant à jour le cadre élargi dans lequel elles s’inscrivent : sans en occulter les spécificités, les recherches tenteront d’identifier des ancrages et d’en préciser les modalités. Par exemple, en partant de l’Optical timeline de Tony Oursler, jusqu’à quelles prémices pourrait remonter leur histoire ? L’étude des prototypages de Michael Rees, inspirés du mudra hindou comme des putti de la Renaissance, permettrait-elle de déceler des tendances intemporelles qui les traversent, voire les impulsent ? Seraient-elles également le déploiement d’une essence humaine, comme le suggèrent les « portraits » de synthèse de Catherine Ikam qui donnent un nouveau visage aux thèmes du rapport à l’autre et de l’identité ? Les nouvelles technologies s’inscrivent-elles alors dans un temps continu ou discontinu, dynamique ou statique, linéaire, cyclique, ou spiralé, voire chiffonné (Serres) ? Peut-on leur appliquer, comme aux images, une épistémologie anachronique (Didi-Huberman) ? Se révèleront-elles actualisation (Deleuze), survivance (Warburg), trace (Derrida), ruine (Benjamin), résonnance (Bachelard) ou symptôme (Freud) ?

Vous êtes invités à transmettre vos PROPOSITIONS jusqu’au 1er juin 2011

à revuereelvirtuel@gmx.fr : dans un fichier word (.doc), un argumentaire d’environ 4000 signes, et une courte présentation de l’auteur (statut, établissement, discipline, domaines de compétence, sélection de publications, etc.).

Prix Jacques DONDOUX

INSTITUT DE RECHERCHES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES SUR LES TÉLÉCOMMUNICATIONS


Le Prix Jacques DONDOUX récompense depuis 30 ans « une personne dont les recherches ou les réalisations éclairent le domaine des télécommunications, de l’audiovisuel ou de la communication, en matière économique, sociale, juridique ou politique, d’une façon personnelle, originale et novatrice ».

Ce prix a distingué dans le passé une vingtaine d’étudiants de troisième cycle, généralement à l’occasion de la soutenance de leur thèse de doctorat. Il a souvent été mis à profit pour publier ces thèses.
La carrière ultérieure de tous ces lauréats a prouvé que cette distinction avait repéré leur potentiel novateur, dans des domaines comme l'université, la recherche en sciences sociales, l'industrie et même les nouveaux services du web!

Ces dernières années, les candidatures se font cependant plus rares, sans doute en raison de la moindre originalité des questions touchant aux télécommunications à proprement parler dont les retombées économiques ou sociales ont été bien explorées depuis les années 1980. Considèrant toutefois que le prix Jacques Dondoux est une illustration importante de l'objet social de l’IREST, le conseil d’administration de l'Institut souhaite élargir le domaine des recherches qui peuvent en bénéficier, dans la mesure où l'esprit du Prix reste préservé.

A partir de cette année, toute thèse relevant des sciences humaines ou sociales et portant sur les technologies de communication est éligible pour le Prix. Sans que cette énumération soit limitative, ce champ inclut: internet, audiovisuel, jeux vidéo, spectacles, services marchands etc. Plus généralement, toute recherche liée à l'informatique nomade ou multimédias pourra désormais être prise en considération.

Le jury souligne enfin que le Prix Jacques Dondoux, conformément aux voeux de son fondateur, doit:
• mettre en valeur des recherches relevant des sciences sociales, économiques ou politiques, ce qui exclut les recherches purement technologiques.
• promouvoir de «jeunes lauréats», en début de carrière, et établir un lien trans-générationnel entre donateurs et bénéficiaires du Prix.
• et couvrir des thèmes qui relèvent de la société numérique ou de l'économie de l'information.

dimanche 27 février 2011

Inscription aux Doctorales de la SFSIC

Doctorales 2011 SFSIC : Inscriptions ouvertes

Doctorales Sfsic 2011Bordeaux, 30 et 31 mars 2011

Les inscriptions aux Doctorales 2011 sont ouvertes à l'adresse suivante : http://www.sfsic.org/doct11inscription/

Les journées doctorales se tiendront les 30 et 31 mars 2011 à Bordeaux (laboratoire d'accueil : Mica), dans le bâtiment de la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (http://www.msha.fr ).

Tous les aspects pratiques sont disponibles sur le site dédié aux doctorales : http://www.msha.fr/doctorales-sfsic/

mercredi 23 février 2011

PostDoc at Umeå University

Postdoctoral position in participatory digital media

The Faculty of Humanities at Umeå University is seeking a Postdoctoral Researcher to be placed at the Department of Culture and Media Studies. The researcher will conduct studies relating to the continuities between participatory culture and civic engagement. As such, qualified candidates should be aware of current research trends in digital culture, new media, online activism, web and citizen journalism, and fan studies, and should be ready to apply that knowledge to case study research.

The media landscape of today is characterized by active audiences that increasingly take control over the flows of communication. Through social media, new spaces for engagement and for the creation of user-created content are formed. Audiences now act back more and more upon the content that is presented to them from traditional institutions in politics, journalism and culture. Hybrid media places become the springboard for new forms of social movements as well as more or less individualized expressions that challenge the previously established boundaries and cultural contracts of the public sphere.

The postdoctoral researcher will have earned an advanced degree and should have conducted previous qualitative research in one or more of the above listed areas. Successful candidates must be able to work independently and apply knowledge of domestic and international participatory cultures and civic action to the development of innovative analyses and models of civic learning and identity.

The position will also be affiliated with the Media Places research program at HUMlab (Umeå University) and particularly to the research theme Media Places as Hybrid Practice and Representation. Within this theme, analyses are carried out of how physical, digital and symbolic properties of our lived experience come together in rich media places, and how hybrid practices and representations develop. The research carried out by this post doc, in the field of participatory media and activism, will function as part of this wider framework, and the post doc will also be able to gain from collaboration and exchange with other researchers within the program.

Applicants must have taken their doctorate within the last three years and not have already held a postdoctoral position.

For further information about the position, please contact Professor Simon Lindgren, simon.lindgren@soc.umu.se, phone number +46 90 786 95 19.

Union information is available from SACO, +46-(0)90-786 53 65, SEKO, +46-(0)90-786 52 96 and ST, +46-(0)90-786 54 31.

Documents sent electronically should be in MS Word or PDF format. Your complete application, marked with reference number 315-150-11, should be sent to jobb@umu.se(state the reference number as subject) or to the Registrar, Umeå University, SE-901 87 Umeå, Sweden to arrive March 21, 2011 at the latest.

lundi 21 février 2011

Chercheurs sans frontières

Rencontre inaugurale de Chercheurs sans frontières, association récemment créée en vue de défendre la liberté de la recherche et les chercheurs menacés en raison de leurs activités de recherche.

Rencontre inaugurale CHERCHEURS SANS FRONTIERES - FREE SCIENCE

Avec : Pinar Selek, György Geréby, Karoline Postel-Vinay, Alain Garrigou, Lionel Larqué, Bertrand Monthubert, Daniel Gaxie, Bernard Lacroix, André Brahic, Gérard Noiriel

VENDREDI 25 FEVRIER 2011 16h - 19h

Assemblée nationale - salle 6217

126, rue de l'Université

75007 Paris

Métro Assemblée nationale - RER Invalides

Inscription préalable par courriel obligatoire :conference-join@csf-free-science.org

samedi 12 février 2011

Appel à communication colloque "Journalisme et questions sociétales"

Journalisme et questions sociétales au prisme des industries culturelles

Colloque co-organisé par le GRESEC (EA 608), Université Stendhal Grenoble 3 et le Labsic (EA 1803), Université Paris Nord-13

Institut de la communication et des Médias (Échirolles) - 26 et 27 mai 2011

Les questions sociétales (écologie, développement durable, santé, bien-être, violence, sécurité, risque, etc.) sont aujourd’hui prégnantes dans l’espace public (Miège, 2010), et constitue presque une spécialité journalistique à part entière. S’inscrivant dans un marché vivement concurrentiel et se prévalant d’un rôle de « miroir de la société » et de relais des questions en débat, les médias comme le journalisme répercutent autant qu’ils entretiennent cette mise en visibilité sous de multiples formes et opèrent, dans ce contexte, des actions permanentes d’ajustement (Ruellan, 2005) la fois en termes de pratiques journalistiques et de stratégies de développement.

D’une part, le traitement journalistique de ces thématiques concerne à la fois :

- les registres et niveaux du discours (émotion, empathie, emphase, morale, et engagement par exemple) ;

- les supports (print, audiovisuel, Internet : sites, blogs, forums, ainsi que le multisupports) ;

- les modes d’écriture journalistique (utilisation des témoignages, mise en avant d’acteurs emblématiques, ou utilisation d’expressions convenues : risque, principe de précaution, etc.);

- et, les genres journalistiques (portrait, éditoriaux, dossiers, voire journalisme gonzo...).

D’autre part, la médiatisation de ces nouvelles thématiques dans l’espace public contemporain n’est plus seulement initiée ni maîtrisée par les seules industries médiatiques. De nouveaux acteurs et dispositifs communicationnels sont partie prenante de ce mouvement, inscrit dans un contexte industriel affirmé. Les mutations récentes des industries de la culture, de l’information et de la communication ont en effet non seulement bouleversé les entreprises médiatiques (tant du point de vue de la production que de celui de la diffusion de l’information), mais aussi les modalités de publicisation des questions sociétales. Dans cette optique, la mise en visibilité progressive des questions sociétales s’inscrit simultanément dans différents processus socio-économiques et socioprofessionnels en cours :

- touchant les infrastructures des Industries de la Culture de l’Information et de la Communication (ICIC) (crise économique, multiplication des supports numériques, arrivée des Gratuits, mouvements de financiarisation, concentration croissante, production multisupports [Gestin et alii], externalisation de la production [Rebillard], etc.) ;

- touchant les nouvelles modalités d’expression publique (techniques numériques, dispositifs participatifs, débats publics, blogs, dispositifs interactifs, etc.)

- bousculant les modalités d’expressions militantes plus ou moins organisées : associations, réseaux sociaux, etc.

Considérant que le journalisme est un élément constitutif des industries culturelles, ce colloque souhaite interroger les rapports entre journalisme et questions sociétales au prisme de ces industries. Il entend ainsi apporter des éléments de réponse et de réflexion aux questions suivantes : comment les processus qui amènent le journalisme à se saisir des questions sociétales sont-ils intrinsèquement liés aux modalités de fonctionnement des industries culturelles ? Quels enjeux économiques, politiques et sociaux soulèvent ces nouvelles productions et activités journalistiques? Les propositions attendues questionneront le journalisme au prisme des industries culturelles et s’attacheront à en montrer les incidences sur le champ journalistique et ses pratiques. Les contributions pourront notamment être centrées autour des quatre dimensions suivantes :

1. La production journalistique, produit d’appel des entreprises, média et hors-média ? Dans le contexte de mutations des ICIC, ce colloque propose d’ouvrir un espace de réflexion à la croisée des analyses socio-économiques des ICIC, du journalisme et de la sociologie des médias, afin de questionner la nature réelle du journalisme contemporain, qui s’étend bien au-delà de l’offre de la presse éditeur, fût-elle numérique. L’offre d’information est en effet marquée aujourd’hui par une grande hétérogénéité : pour les entreprises, non seulement médiatiques d’ailleurs, certaines productions journalistiques ont un statut de « produit d’appel », c’est-à-dire proposent une offre de récits ritualisés et renouvelés quotidiennement, ayant pour seul but d’entraîner le consommateur vers des portails et autres produits dérivés à valeur ajoutée (ex. : infos « service », « santé », « conso », critiques ou encore chroniques dans la presse gratuite, les sites web ou certaines chaînes de la TNT). Ceci afin de mieux répondre à une vive concurrence s’exerçant, à l’intérieur des groupes-média de groupe à groupe, de média à média, etc.

2. Extension du champ journalistique (info-service, expertises, alertes, infotainment…) Conséquence de cette multiplication de l’offre journalistique, le champ journalistique lui-même connaît une expansion (Ringot, Utard, 2006) : les questions sociétales permettent à de nouveaux acteurs d’acquérir un statut de « lanceurs d’alerte » (Chateauraynaud, Torny, 1999). Certaines associations, ou certaines personnalités se sont ainsi fait une spécialité (et une stratégie) d’alerter sur tel ou tel thème à travers les médias ; Ils créent ainsi une « attention publique » (Céfaï, 2003) sur ces thématiques et établissent ainsi les conditions nécessaires à un processus de publicisation de ces questions nouvelles (risques, développement durable, maladies, etc.) ou anciennes (pauvreté, chômage, logement, etc.). Ainsi à l’intérieur/au sein de l’espace journalistique, les éditoriaux réapparaissent dans leurs fonctions premières (Riutord, 2002), les registres du discours journalistique (de la Haye, 1985) évoluent avec des formes d’écritures relativement proches de la communication (publi-reportages par exemple).

3. De l’information des citoyens au rappel (imposition ?) de devoirs sociaux ? Ce faisant, les discours médiatiques se font de manière croissante le relais de certains courants de pensée élaborés des groupes de réflexion (think tank ou autre) (Quaderni n°70, 2009), ou reprenant des débats sociaux émergents, rompant avec une des normes professionnelles les plus intégrées, à savoir la neutralité. En outre, le discours journalistique a, sur ces questions, de plus en plus tendance, à se faire l’écho de normes qu’il s’agit de publiciser et faire adopter, que ce soit dans un secteur particulier - comme ceux de la santé ou de l’écologie - jusqu’à éditer ce qui serait le « bon » comportement ou encore le « bon » journalisme.

4. Les potentialités participatives de l'internet : question sociétale en soi ou simple vecteur? On peut aujourd’hui considérer que l’Internet et ses potentialités participatives sont érigées au rang de question sociétale : à la fois outil de démocratisation (accessibilité de l’information), d’amélioration des libertés (Wikileaks, Le Post), il serait également la solution à la crise de la presse (recherche d’un modèle économique pérenne de l’information numérique). En outre, les acteurs porteurs des questions sociétales en émergence contournent le fonctionnement médiatique classique et utilisent de façon massive les réseaux numériques. Les médias se font ainsi le relais de ces débats sur les potentialités de l’internet et notamment sur les enjeux grandissants liés à la diversification des pratiques journalistiques. L’évocation par les médias de cette question devenue sociétale, orientant souvent le débat sur le « bon » journalisme ou le « vrai » journalisme, déclenche-t-elle de réels repositionnements au sein de l’entreprise de presse ? Les évolutions liées aux divers dispositifs techniques de communication des journaux en ligne sont-elles liées à ces débats qui paraissent souvent faire office de vitrine plutôt que d’une réelle prise en compte par les acteurs décideurs de l’entreprise ? Le journalisme en ligne sert-il les intérêts des « lanceurs d’alerte » et serait-il devenu un nouveau « débouché » pour les groupes de presse ?


Calendrier :
19 février 2011: Date limite envoi des propositions (en français ou en anglais).4000 signes à helene.romeyer@u-grenoble3.fr ou benoit.lafon@u-grenoble3.fr
26 mars 2011: Avis aux auteurs sur acceptation ou refus des propositions
13 mai 2011: Date limite pour l’envoi des textes. Les textes seront remis exclusivement en français.
26 et 27 mai 2011 : colloque

Publication :
Une sélection de textes issue des communications seront publiés dans la revue Les Enjeux de l'information et de la communication. Après sélection éditoriale, certains textes feront l'objet d'une publication dans un ouvrage collectif.

Postes d'enseignants-chercheurs à l'ULB

DATE LIMITE 28 FEV. 2011

L'Université Libre de Bruxelles annonce le recrutement de 3 enseignants-chercheurs à temps

plein dans les domaines suivants :

1) Journalisme

Voir : http://wwwdev.ulb.ac.be/greffe/files/3234.pdf

2) Analyse de la communication

Voir : http://wwwdev.ulb.ac.be/greffe/files/3235.pdf

3) Communication (en lien avec le lobbying et l'advocacy)

Voir : http://wwwdev.ulb.ac.be/greffe/files/3236.pdf

Pour ces trois postes, un doctorat est requis. Les candidats retenus rejoindront un département dynamique et en croissance dans l'Université de la capitale de l'Europe. Veuillez lire attentivement le texte officiel d'annonce de la vacance et suivez scrupuleusement les instructions et les conditions pour postuler.

Les candidatures sont acceptées jusqu'au 28 février 2011. Les candidats retenus devraient

débuter leur mandat le 1er octobre 2011.

Atelier Cultural Studies

L'Atelier Cultural Studies accueille Geneviève Sellier, pour un séminaire le lundi 28 février.
Geneviève Sellier est Professeure de cinéma à Bordeaux 3 spécialiste des gender studies, et du cinéma populaire français.

Son intervention portera sur une analyse du cinéma français populaire et de son public.

Lieu : Salle Jean Borde, MSHA.
Heure : 14 heures - 17 heures.

mardi 8 février 2011

Séminaire MICA "Penser l'immatériel: interroger les concepts"

Mardi 15 février 2011 de 14h à 16h45 – Salle Jean Bordes MSHA

Art et Internet

Conférencier : Jean-Paul Fourmentraux, sociologue, maître de Conférences à l’Université de Lille 3 et chercheur associé au CESPRA, École des Hautes Études en Sciences Sociales, EHESS Paris.

Notre invité traitera de l'histoire émergente des pratiques et dispositifs de l'art numérique ou plus précisément du Net art à partir notamment de son ouvrage paru aux éditions du CNRS. Il se propose, dans un premier temps, de détailler sa typologie des œuvres d'art numériques en réseau, en s'attachant aux différents modes d'interactivité et de d'interaction qu'elles promeuvent, pour aborder ensuite les nouvelles figures et mises en scène de l'image et la transformation des notions d'oeuvre et d'auteur dans ce contexte. Il sera bien sûr question de communication, entendu comme un faire ensemble, ou une mise en commun de l'œuvre Net art dont il montrera comment elle se trouve de façon assez inédite placée au coeur d'une négociation entre artistes, informaticiens et publics amateurs.

Appel à communication colloque international Toulouse

Les mutations de l'information et des médias locaux et régionaux: économie, contenus, usages et pratiques professionnelles

Toulouse, 20 et 21 octobre 2011

Colloque organisé par le LERASS.


Les formes politiques de médiation de l’espace public local et régional se sont largement développées depuis les lois de décentralisation de 1983, mais d’autres lieux de médiation, bien plus anciens pour certains d’entre eux, jouent toujours un rôle de première importance.

Ces lieux sont constitués par ce que l’on appelle les médias locaux et régionaux qui se déploient dans des aires de distribution et de diffusion bien délimitées. Ces médias sont des institutions sociales, économiques et politiques chargées de la sélection, de la mise en forme et de la transmission des informations et des débats locaux et régionaux.

Le paysage de l’information locale et régionale semble a priori marqué par une forte diversité d’acteurs. Décrochages régionaux et locaux de France 3, télévisions de villes et de pays, radios locales et décrochages locaux des radios nationales, groupes de presse régionaux et journaux départementaux ou locaux indépendants, généralistes ou spécialisés, informations venant des acteurs politiques, économiques, sociaux et institutionnels, d’associations ou de citoyens, sous diverses formes (bulletins, journaux…), sites web de tous ces intervenants mais aussi pure-players spécialisés dans l’information, tous participent à l’animation de l’espace public local et régional.

Parmi eux, les presses quotidiennes, régionale et locale ont toujours assuré des rôles et des fonctions particulières. Facteurs de construction identitaire des territoires géographiques sur lesquels elles interviennent, elles sont aussi des presses de service, indispensables à l’organisation sociale des collectivités humaines.

Localement, la PQR et la PQL font aussi partie intégrante de la scène politique et ont longtemps constitué le seul support médiatique du débat public au niveau le plus proche des citoyens. Ainsi, les usages de la presse locale débordent largement la simple fonction d’information. Ils s’étendent à la mise en relation de la population avec les acteurs politiques, économiques et sociaux majeurs du territoire ainsi qu’à l’entretien du lien social.

Dans le même temps, cette presse s’est historiquement constituée autour de modèles organisationnels particuliers. Contrairement aux médias nationaux, le processus de collecte d’information de la presse locale et régionale se fait à travers le maillage du territoire par un réseau très étendu de correspondants locaux, proches du terrain et souvent même engagés dans la vie politique, culturelle ou économique.

Une telle configuration implique une organisation particulière au niveau de la fabrication du contenu et de la distribution des journaux couvrant la totalité du territoire concerné, et ce tout en s’adaptant aux particularités locales. Cette caractéristique est décisive non seulement pour les informations véhiculées par le média mais également pour ce qui est de la construction de l’objet journal d’un point de vue sémio-pragmatique. Ce modèle de sélection et de construction de l’information a ainsi structuré la définition même de l’information locale.

D’un point de vue économique, la construction progressive d’un quasi-monopole des groupes de la presse régionale sur leurs marchés respectifs a longtemps protégé lesdits groupes de l’érosion du lectorat tout en leur assurant l’essentiel des recettes en provenance de la publicité locale et des petites annonces. De même, ce sont les éditeurs de cette presse qui, en tentant de diversifier leurs activités, sont à l’origine d’un grand nombre des chaînes de télévision et des radios locales. L’ensemble de ces caractéristiques est le résultat de divers processus de cristallisation et d’évolution.

Cependant, le contexte socioéconomique dans lequel évoluent les presses régionales et locales est en train de se modifier profondément : apparition de nouveaux concurrents, notamment gratuits, changement des habitudes de lecture, difficulté de renouvellement du lectorat, faiblesse du marché publicitaire, mouvement de rachat de titres et concentration accrue, partage du territoire français en quelques grands groupes monopolistiques sur leur aire d’influence, multiplication des canaux d’information. La diversification de la presse sur l’internet se fait donc dans un environnement pour le moins complexe.

Aujourd’hui, le passage de la presse régionale et locale mais aussi de tous les autres intervenants de la production et de la diffusion des informations locales et régionales à une activité en ligne pose donc la question de l’évolution et de la perpétuation des fonctions et usages de l’information territorialisée. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons interroger la situation de tous les acteurs de l’information intervenants à un niveau infra-national, en termes organisationnels, techniques, éditoriaux et économiques. En outre, l’ensemble des évolutions concernant la médiation de l’espace public local entraîne du point de vue des lecteurs, une possible transformation des usages et du rapport à l’information locale. Ce sont là des objets et des terrains de recherche passionnants.




Calendrier

Date limite d'envoi des proposition: 13 mai 2011

Date de notification des acceptations: 17 juin 2011

Date limite des inscriptions: 30 août

Colloque : 20-21 octobre 2011

Publication des actes et numéro de Sciences de la société: premier trimestre 2012

vendredi 4 février 2011

Appel à articles revue MEI

'Ecrans et médias’. Multiplication des écrans et relations aux médias

MEI 35

Coordonné par Thierry Lancien

A l'heure où les écrans numériques ne cessent de se multiplier et de se diversifier, on se demandera dans ce numéro comment cette situation affecte les relations entretenues avec leurs différents contenus médiatiques. On peut aussi faire l'hypothèse que la fréquentation de ces nouveaux médias (sites web, dispositifs multimédias interactifs, jeux vidéos, plate-formes mobiles, contenus de téléphonie mobile) qui a des spécificités que l'on décrira, influence celle des anciens médias.

Perspective historique et comparatiste
Un tel questionnement peut se faire sous un angle historique voire comparatiste, puisque la question des écrans, à travers le passage de l'écran de cinéma à celui de la télévision (écran dynamique, Manovich) puis de l'ordinateur (écran virtuel, Manovich) a été étudiée notamment dans le cadre de l'intermédialité et peut donc éclairer la relation aux écrans numériques.

Identités des écrans
Face à ce que certains appellent une société des écrans (Asselin, Mongin), tandis que d'autres parlent de nouveau continuum écranique (Chambat) ou encore d'écran total (Serroy), la problématique de ce numéro suppose aussi un travail d'élucidation autour de la question de l'identité de ces différents écrans. Doit-on par exemple considérer que les écrans auraient plus d'identité propre ou vaut-il mieux faire l'hypothèse qu'ils gardent des spécificités singulières qu'il faut alors caractériser ?

Penser les écrans : notions, concepts
Les recherches sur les dispositifs numériques ont mis en avant un certain nombre de notions et de concepts qu'il convient d'examiner pour juger de leur pertinence. Il peut s'agir de ce qui est théorisé autour d'une problématique générale de l'interaction (images agies, images actées, images en procès chez Boissier, Lamizet, Weissberg), de la participation (co-énonciation, co-construction), des périodisations (néo-spectateur) ou encore des échanges et hybridations (spectateur hybride, pratiques cross ou transmédiatiques).

Interroger les relations et leurs transformations
Nourrie par des apports historiques, étayée par une réflexion sur les concepts, ce numéro abordera les relations spectatorielles et médiatiques sous l'angle de leurs transformations.
On examinera par exemple comment les écrans numériques font évoluer les relations sémiotiques entretenues avec les différents médias (des pratiques de lecture ou de visionnement à des pratiques d'intervention sur les textes, les images ; déplacement de l'énonciation), comment ils induisent de nouveaux comportements cognitifs, comment ils supposent des relations intermédiales (préférences pour certains contenus par rapport à certains écrans,
mise en relation de différents médias).

Les relations aux écrans pourront aussi être interrogées par rapport à des paramètres contextuels, sociaux, culturels (relations aux écrans dans les espaces privés/publics, place des écrans dans l'imaginaire de la communication, représentations, rapports au temps, à l'espace, au corps).

Organisation de la publication
1- Le résumé de la proposition (500 mots, 2000 à 2500 signes) doit être envoyé à thierry.lancien@u-bordeaux3.fr
2- Date limite pour l'envoi de ce résumé 1er mars 2011.
3- Notification des résultats du comité de lecture 1er avril.
4- Les articles en français ou en anglais devront nous parvenir pour le 1er juin pour pouvoir être envoyés aux lecteurs (double lecture à l'aveugle).
5- Les avis relatifs aux articles seront formulés pour le 1er septembre.
6- Le numéro 35 paraîtra en Décembre 2011.

MEI Médiation et Information
La revue MEI qui a été créée en 1993, est une revue de référence en Sciences de l'information et de la communication qui publie deux numéros par an d'environ deux cents pages.
MEI est une revue scientifique soutenue par le Centre National du Livre (CNL)
C'est une revue qualifiante reconnue par:
o le Conseil National des Universités (CNU de Sciences de l'Information et de la Communication)
o l'Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur AERES.

Call for papers: EuroITV 2011

EuroITV2011 ­ Ubiquitous TV

9th European Interactive TV Conference

June 29th to July 1st 2011 - Lisbon, Portugal

EuroITV is the leading international conference for media related to video and television. EuroITV is attended by academia and professionals from all over the world to discuss latest advances and research of media technology, HCI, media studies, and the content creation community. The organizing committee invites you to submit original, high quality papers addressing the special theme and topics, for presentation at the conference and inclusion in the proceedings. The main conference proceedings will be published by ACM.

Important Dates:

Short Papers submission

- February 18th, 2011

Posters submission

- February 18th, 2011

Doctoral Consortium submission

- February 18th, 2011

Demos submission

- February 18th, 2011

iTV in Industry

- March 25th, 2011

mardi 1 février 2011

Parution: Penser la société de l'écran. Dispositifs et usages

Penser la société de l’écran. Dispositifs et usages
Divina Frau-Meigs

Presses de la Sorbonne nouvelle, collection Les Fondamentaux, 10 €


Cet ouvrage analyse le développement de l’écran comme artefact cognitif et son insertion progressive dans la société occidentale, caractérisée par un besoin accru de médiation technique. Cette médiation a pour effet de renforcer la co-évolution homme-media et la poussée conjointe des spectacles et services à l’ère cybériste qui est la nôtre. Les étapes de ce processus socio-technique organisent la progression des chapitres : invention, domestication, médiation, médiatisation et socialisation.