jeudi 31 mai 2012

Prix du jeune chercheur de la SFSIC

Gustave Gomez Mejia remporte le Prix du jeune chercheur de la SFSIC. Un grand bravo!

Revue scientifique de la SFSIC

La SFSIC lance une nouvelle revue scientifique en langue française. Publiée en ligne, elle s'intitule: Revue française des Sciences de l'Information et de la Communication.

Résultats des élections du CA de la SFSIC

Mercredi 30 Mai, Elections du CA de la Sfsic :

L'association peut compter de 12 à 20 sièges au sein de son CA.

"Les membres du Conseil d'Administration sont élus pour quatre ans par l'Assemblée Générale, et ne sont rééligibles immédiatement qu'une seule fois (sont immédiatement rééligibles une seule fois). L'élection du Conseil d'Administration se fait par moitié tous les deux ans, au scrutin uninominal à un tour.

Tous les membres adhérents à jour de leur cotisation avant l'ouverture de l'Assemblée Générale sont éligibles."

(Extrait des Statuts de l'association)

=> 28 membres se sont portés candidats dans les délais impartis, pour 11 sièges étaient à pourvoir.

Les élus sont (par ordre alphabétique) :

- Philippe BONFILS

- Bruno CHAUDET

- Laurent COLLET

- Elizabeth GARDERE

- Christian LE MOENNE

- Elise MAAS

- Cyril MASSELOT

- Daniel RAICHVARG

- Paul RASSE

- Hélène ROMEYER

- Béatrice VACHER

Séminaire entreprenariat pour les doctorants aquitains

Juin et Juillet 2012

Le service transverse Entrepreneuriat Campus Aquitaine organise un séminaire dédié aux jeunes chercheurs des universités aquitaines. Organisé pour la quatrième année consécutive, il aura lieu :

Du 18 au 25 juin au Pôle Universitaire de Sciences de Gestion (Université Montesquieu Bordeaux IV - site Bordeaux Bastide) pour les doctorants du site bordelais

Du 2 au 9 juillet à la Technopole Helioparc pour les doctorants du site palois

Module « Sensibilisation à l'entrepreneuriat » (40 heures) - 2 sessions en juin 2012

Responsable : Thierry Verstraete, Professeur titulaire de la chaire Entrepreneuriat de l'Université Montesquieu - Bordeaux IV

Informations et inscription : Émilie Garcia, animatrice Entrepreneuriat Campus Aquitaine

eca@univ-bordeaux.fr

Objectifs

Présenter le phénomène entrepreneurial à travers ses niveaux d'analyse, ses manifestations (création, reprise, intrapreneuriat, etc.) et, de façon plus soutenue, ses phases. Le module convient à des étudiants de toutes origines. En effet, l'entrepreneuriat se manifeste dans nombre de domaines (art, culture, économie sociale et solidaire, etc.), donnant naissance à des formes diverses (firme, association, réseau, etc.), dans la sphère publique comme dans la sphère privée. Le porteur du projet est parfois le dirigeant, mais parfois aussi l'employé portant pour l'organisation qui l'emploie un projet de développement.

Contenu

Aider les doctorants à comprendre les enjeux de l'entrepreneuriat, ses niveaux d'analyse (connaître l'entrepreneur, comprendre ses actes et les contextes au sein desquels on entreprend) et leur montrer que l'entrepreneuriat constitue une voie qu'ils peuvent tout à fait envisager. S'agissant du processus, afin de faire preuve de méthode dans la mise au point d'un projet, la « lecture » comporte cinq phases génériques et itératives plutôt que linéaires :

- l'idée (la trouver, la mettre au point, la protéger),

- l'opportunité ou l'occasion d'affaires (le marché),

- le modèle d'affaires (ou business model),

- la vision stratégique (plan à 3 ou 5 ans),

- le plan d'affaires (ou business plan, version rédigée de la stratégie, traduction juridico-financière de celle-ci).

vendredi 25 mai 2012

Conférence d'Eric Fassin - Bordeaux

Les rencontres de l'Atelier Genre

Bordeaux - Maison des Suds, Vendredi 15 juin 2012 à 14h30

Éric Fassin, sociologue

Professeur agrégé à l'École Normale Supérieure

EHESS - CNRS

"Habitus démocratique et identité nationale. L'intimité en représentation"

L’anthropologie et la sociologie considèrent le plus souvent l’espace public comme un écran qui ferait obstacle à la compréhension du monde. Le travail des sciences sociales consisterait alors à écarter ces représentations illusoires, voire mensongères, pour accéder à la réalité. On se propose ici de renverser la perspective, non pour réhabiliter l’espace public et substituer à l’accusation de fausseté une célébration de sa vérité, mais, dans une perspective foucaldienne, en s’attachant à ce qu’il produit – à ses effets bien réels.

Au lieu de penser l’intimité, comme le fait d’ordinaire la pensée libérale, en opposition à l’espace public, il convient de s’inspirer de la critique féministe d’un partage entre les deux sphères, publique et privée, pour appréhender la présence de l’espace public jusque dans le corps. Sans doute tout le monde n’a-t-il pas accès à l’espace public, pour y prendre la parole. En revanche, l’espace public traverse bien tout un chacun. Et ce n’est pas un hasard si c’est autour des questions sexuelles que cette incorporation de l’espace public apparaît pleinement.

On esquissera donc une relecture critique de l’habitus, dont Pierre Bourdieu souligne, en particulier dans La domination masculine, qu’il s’inscrit d’autant mieux dans le corps qu’il n’est pas conscient, à la lumière de Marcel Mauss, dont les « Techniques du corps » font une place à l’espace public – en l’occurrence, aux représentations cinématographiques. Des exemples empruntés en particulier à Judith Butler, Olivier Py et Francis Scott Fitzgerald viendront nourrir cette proposition théorique en soulignant combien l'identité sexuelle participe d'une identité nationale.

Ancien élève de l'École Normale Supérieure et agrégé d'anglais, Éric Fassin est chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (sciences sociales, politique, santé), unité mixte de recherche associant le CNRS, l’Inserm, l’EHESS et l’université de Paris XIII. Sociologue engagé dans le débat public, il travaille sur la politisation des questions sexuelles et raciales, en France et aux États-Unis.

ANR CINEPOP50

Le programme ANR CINEPOP50 "Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d'après-guerre 1945-1958" (responsable: Geneviève Sellier, Professeure en études cinématographiques), en partenariat entre le MICA et l'IRCAV (Paris 3), a désormais un site :

http://www.cinepop50.fr

CONTACT :

Geneviève Sellier

Professeure en études cinématographiques

Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3

Membre de l'Institut Universitaire de France

Bordeaux, conférence d'André Vitalis

L'Association Aquitaine Bernard Charbonneau-Jacques Ellul vous convie à la conférence d'André VITALIS (professeur émérite de Science de l'information et de la communication- Bordeaux III) :

DEMOCRATIE ET TECHNOLOGIES DE CONTROLE

Lundi 11 juin 2012 à 18 heures

Lycée Michel Montaigne (BORDEAUX)

Salle du Gallia (salle 600) - Entrée par la rue Sainte-Catherine

Les avancées démocratiques et les progrès des droits de l'homme ont été accompagnés par de nouvelles modalités de contrôle qui en limitent et parfois compromettent les effets.

Le double caché de la société de communication d'aujourd'hui, à base de technologies et de réseaux, est la société de contrôle avec la figure de l'Etat-surveillant et le piratage mondial des identités personnelles par des intérêts privés.

Il s'agira de prendre la mesure de la nouvelle surveillance, "une chronosurveillance" faite de vitesse et d'automaticité, dont la légitimité démocratique est loin d'être acquise.

Parution: Communication & Organisation n°39

Les applications de la sémiotique à la communication des organisations

Coordination : Andrea CATELLANI et Martine VERSEL

Presses Universitaires de Bordeaux

272 pages - 25 euros

Ces deux domaines complexes que sont la sémiotique-sémiologie et la recherche en communication des organisations présentent une certaine richesse de croisements, de figures d’échange et de rencontre, d’ailleurs plus ou moins internes au domaine de l’information et de la communication. D’un point de vue général, les organisations sont des « machines sémiotiques » à cause de leur incessante production de sens et de textualités, à l’intérieur comme vers l’extérieur. Cette production est nécessaire pour leur existence, bien avant les objectifs de « succès », réputation et efficacité auprès des publics et des parties prenantes. Les organisations sont même des « machines paresseuses », comme le disait Eco à propos des textes (1979), parce que l’interprétation des organisations, la « lecture » que les acteurs sociaux peuvent en faire, et donc au fond leur existence, est liée strictement à l’activité interprétative, sociale, politique, etc. des acteurs humains (sans oublier leur prothèses, interfaces et « adjuvants » non-humaines).

L’analyse des organisations rend donc possible le croisement de la tradition sémiotique avec les SIC. Le développement des socio-sémiotiques est particulièrement intéressant pour les SIC, tout comme les évolutions de la sémio-pragmatique. Nous constatons en tout cas que, si des recherches sémiotiques sur les textualités et les pratiques des organisations existent, une véritable sémiotique de l’organisation reste peut-être encore à construire. Sera-t-il alors le rapprochement avec les SIC, et en particulier avec certaines approches « constitutives » de la communication organisante, à rendre plus facile cette naissance ? Nous imaginons ici donc un processus inverse, une fécondation de retour.

Du point de vue des SIC, les apports sémiotiques seront toujours importants pour mieux saisir la dimension de la production et circulation du « sens » et des signes. Il ne s’agit pas du tout d’imposer un courant « textualiste » en SIC d’organisation, qui serait centré sur le texte (verbal) en contraposition aux courants plus « actionnistes » (centrés sur l’analyse de l’interaction et de l’action des acteurs). Nous soulignons que l’organisation entière, ses objets, ses interactions, et les actions de ses acteurs sont des objets possibles pour l’analyse sémiotique autant que les textualités plus traditionnelles. Il s’agit donc plutôt de montrer l’utilité d’une ouverture, d’une attention réciproque, et aussi de certaines fertilisations croisées au niveau conceptuel et méthodologique.

Auteurs : Andrea Catellani, Martine Versel, Jean-Jacques Boutaud, Eléni Mitropoulou, Jacques Fontanille, Pierluigi Basso Fossal, Anthony Mathé, Annick Monseigne, Béatrice Galinon-Mélénec, Christiane Legris-Desportes, Patrice de la Broise, Céline Bryon-Portet, Amaia Errecart, Barbara Szafrajzen et Hakim Hachour.

mardi 22 mai 2012

JE - "Les écritures ordinaires de la recherche"

Lundi 25 juin 2012

Université de Toulouse-Le Mirail

Maison de la recherche Salle D 31

Dans le quotidien de leurs activités, les chercheurs produisent quantité de traces et inscriptions en amont d'un résultat formalisé. Bien souvent occultés, ces écrits informels constituent pourtant une fenêtre irremplaçable sur la science en train de se construire et permettent de rendre visible et compréhensible le processus habituellement dissimulé de production de la science.

Soutenu par le Conseil régional de Midi-Pyrénées et porté par le laboratoire d'études et de recherches appliquées en sciences sociales (LERASS), en association avec l'Urfist de Toulouse, le projet ÉCRITO vise au travers d'une approche socio-épistémologique à mieux comprendre la place et le rôle de ces écritures informelles dans la production des connaissances nouvelles. Il s'agit également de prolonger le questionnement sur le patrimoine scientifique à partir de ces traces produites quotidiennement par les chercheurs. Les rendre visibles, c'est contribuer à préserver et à valoriser les activités ordinaires du chercheur. Le projet s'inscrit ainsi dans une continuité d'efforts déjà entrepris en Midi-Pyrénées par des partenaires comme la Maison des sciences de l'homme de Toulouse et la mission "Sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain de Midi-Pyrénées" ; il s'articule également avec le projet PATOUS consacré au patrimoine immatériel des universités toulousaines.

Cette journée d’étude intervient au mitan du projet ÉCRITO. Elle est pensée à la fois comme une première synthèse des résultats obtenus ainsi que comme un temps de réflexion au travers de diverses mises en perspective conceptuelles.

Programme :

9h – 9h30 : Introduction – Robert Boure (Sciences de l’information et de la communication, LERASS, Université Toulouse-III)

9h30 – 12h30 : Restitution des terrains

• Une écriture invisible pour le traitement de données visuelles – Sophie Dalle-Nazébi (Sociologie, Websourd) / Dimitri Aguera (Archiviste, PRES Toulouse)

• Traces turbulentes, écrits diffus. Le «bureau» : support palimpseste du travail en mécanique des fluides – Dimitri Aguera (Archiviste, PRES Toulouse) / Sébastien Plutniak (Sociologie, LISST, Université Toulouse II)

• Neuroscience et archivage : l'impact de l'humain en tant qu'objet de recherche – Jules Tombelle (Sociologie, LISST, Université Toulouse-II)

• Archéologie : archiver l’absence – Sébastien Plutniak (Sociologie, LISST, Université Toulouse II) / Sylvie Fayet (Conservateur, URFIST, PRES Toulouse)

• Le film-recherche – Anne-Marie Granié (Sociologie, Dynamiques Rurales, Université Toulouse II) / Jean-Pascal Fontorbes (Audiovisuel, Dynamiques Rurales, Université Toulouse II)

• Griffer le verre : les marques d'appropriation dans la verrerie d'un laboratoire de biologie – Jérôme Lamy (Histoire des sciences, LISST, Université Toulouse II)/ Sébastien Plutniak (Sociologie, LISST, Université Toulouse II)

12h30 – 14h : Pause déjeuner

14h – 16h30 : Mises en perspective

• Matérialités de l'écriture : le chercheur et ses outils, du papier à l'écran –Oriane Deseilligny (Sciences de l'information et de la communication, GRIPIC, Université Paris Nord)

• Un chercheur, des archives : les traitements possibles dans le cadre des Archives de l'Université – Anne Fernandez (Archiviste, Université Toulouse I)

• De la mise en archives de soi à l'archivage de la Science : expériences et modes de transmission des archives personnelles de la recherche – Yann Potin (Archives Nationales)

• La patrimonialisation de la science en train de se faire : pour quoi, pour qui ? – Daniel Jacobi (Sciences de l’information et de la communication, centre Norbert Elias, Université d’Avignon)

16h30 – 17h : Bilan – Muriel Lefebvre (Sciences de l’information et de la communication, LERASS, URFIST, Université Toulouse I)

Pour une présentation plus détaillée du projet ÉCRITO, vous pouvez vous reporter au carnet de recherche : http://ecrito.hypotheses.org/

Institutions partenaires

• LERASS

• URFIST de Toulouse

• LISST

• Dynamiques Rurales

• PRES – Mission de Sauvegarde du Patrimoine Scientifique et Technique Contemporain)

• MSHS – Toulouse

• Région Midi-Pyrénées

• Websourd

Organisation

• Muriel LEFEBVRE (LERASS, URFIST, UTI)

• Sylvie FAYET (URFIST, PRES)

• Céline POTTIER (MSHS-T, PRES)

• Dimitri AGUERA (URFIST, PRES)

Contacts

• Muriel Lefebvre, muriel.lefebvre@univ-tlse1.fr

Inscription

La journée d’étude est ouverte à tous. Merci néanmoins de vous inscrire avant le 18 juin à l’adresse suivante : Anne-Marie Cau, urfist@univ-tlse1.fr

Dans le cadre du partenariat avec Websourd, la journée d'études sera traduite en langue des signes.

Colloque "Film, vidéo, télévision. Autour du cinéma de Nam June Paik"

21 et 22 juin 2012, Paris

À l’occasion de l’anniversaire des quatre-vingt ans de la naissance de Nam June Paik (1932-2006), ce colloque international se penchera sur cet artiste fondateur de l’art vidéo dans une perspective historique et théorique. Délaissant l’approche strictement monographique, on tentera plutôt de revisiter l’histoire des dialogues entre vidéo, cinéma expérimental et télévision pendant les années fondatrices 1960 et 1970, dont Paik fut un acteur essentiel.

Comité scientifique

Annie Claustres, Conseiller Scientifique en histoire de l’art contemporain XXe/XXIe siècle à l’INHA (Paris) ;

Fabien Danesi, Maître de conférences, Docteur en histoire de l’art contemporain, Université de Picardie Jules Verne, membre du CRA (Amiens) ;

Grégoire Quenault, Maître de conférences, Docteur en esthétique, sciences et technologies de l’art, Université de Picardie Jules Verne, membre du CRA (Amiens)

Institut national d’histoire de l’art, Galerie Colbert, auditorium, 2, rue Vivienne - 75002 Paris (Accès : 6, rue des Petits-Champs, Métro : Bourse ou Palais Royal). Entrée libre et sans inscription.

PROGRAMME

Jeudi 21 Juin

9h30 Accueil

10h ouverture du colloque par Antoinette Le Normand-Romain, directeur général de l’Institut national d’histoire de l’art

10h15 Introduction par Annie Claustres (INHA) et Grégoire Quenault (université de Picardie Jules Verne)

Session 1 : Mutabilité des images, variation des supports

Présidence : Jean-Michel Bouhours (Centre Georges Pompidou)

10h45 Guy Fihman (université de Paris 8 Vincennes – Saint-Denis) – Sur l’évolution du lexique français de l’image animée

11h15 Pause

11h30 Woody Vasulka (artiste) – L’émergence du signal électronique comme art

12h Entretien entre Jud Yalkut (artiste) et Grégoire Quenault

13h Pause déjeuner

Session 2 : Contextes

Présidence : Caroline Tron-Carroz (université François Rabelais de Tours)

14h30 Andrew Uroskie (Stony Brook University – New York), Situating Expanded Cinema in Postwar Art

15h15 John Hanhardt (Smithsonian American Art Museum – Washington), Performing the Moving Image: 1959-1970

16h Pause

16h15 Lynn Spigel (Northwestern University – Chicago), Warhol’s Everyday TV

17h Table ronde (modérateur Annie Claustres) : Don Foresta (artiste), Steina Vasulka (artiste), Claudine Eizykman (université de Paris 8 Vincennes – Saint-Denis)

Vendredi 22 Juin

Session 3 : Political Groove

Présidence : Fabien Danesi

9h30 Bertrand Clavez (université de Rennes 2) – « Seize the distribution-medium ! » Nam June Paik

10h15 Marcella Lista (musée du Louvre) – Optophonétique, sensorialité excentrique et vidéo

11h Pause

11h15 Yvonne Spielmann (university of the West of Scotland) – Crossing and Mixing

12h Fabien Danesi (université de Picardie Jules Verne) – Cybernétique et critique

12h45 Pause déjeuner

Session 4 : Regards vers le futur

Présidence : Philippe-Alain Michaud (Centre Georges Pompidou)

14h30 Lev Manovitch (university of California – San Diego) – From new media to “more media”: how does digitization of media archives and growth of born-digital content allows us to study media in new ways

15h15 Patrick Nardin (université de Paris 8 Vincennes – Saint-Denis), Une esthétique du dérèglement

16h Pause

16h15 Stuart Comer (Tate Gallery – Londres), Rethinking Moving Images for the Museum

17h Olivier Michelon (Les Abattoirs – Toulouse), Quelques messieurs trop tranquilles

18h Table ronde (modérateur Fabien Danesi) : Jean-Marc Chapoulie (critique d’art), Olivier Dollinger (artiste), Camille Henrot (artiste)

19h Projection cinématographique :

Suite 212, Nam June Paik, Jud Yalkut, Douglas Davis, Shigeko Kubota,1975 et 1977, 30 min

Scum Manifesto, Carole Roussopoulos, 1976, 26 min

Yaa Bôé, Dominique Avron, 1975, 8 min

Violin Power, Steina, 1970-78, 10 min

C-Trend, Woody Vasulka, 1974, 8 min

Lapis, James Whitney, 1963-66, 10 min

En résonance avec le colloque : rencontre-projection "Nam June Paik artiste et vidéaste : une esthétique du mouvement" Mercredi 20 juin au Musée de Picardie à Amiens (10h-16h) en présence de Jud Yalkut, Grégoire Quenault et Fabien Danesi.

Colloque organisé conjointement par l’Institut national d’histoire de l’art et le Centre de Recherche en Arts de l’Université de Picardie Jules Verne avec le soutien du Nam June Paik Art Center.

Coordination :

Marine Acker, INHA – marine.acker@inha.fr, 01 47 03 89 29

Johanna Renard, INHA – johanna.renard@inha.fr, 01 47 03 89 35

Séminaire Digital Humanities, EHESS, 20 juin 2012

20 juin – Autour du THATCamp : Bootcamp, Booksprint, Codesprint

EHESS 190-198 avenue de France, 75013 Paris, Salle 3.

Le séminaire est ouvert à tous mais sur inscription : pierre.mounier@ehess.fr

Le Séminaire Digital Humanities, les transformations numériques du rapport aux savoirs se penche sur l’émergence des digital humanities (DH), en Amérique du Nord et en Europe, à l’intersection des sciences humaines et sociales et des sciences de l’information. Ce terme désigne tout à la fois un ensemble de pratiques de recherche mobilisant de manière structurelle des moyens informatiques, des modèles épistémologiques relevant du concept de « e-sciences », mais aussi des modes de diffusion des résultats de la recherche qui mobilisent les nouveaux moyens de communication en réseau. À un autre niveau, le développement des digital humanities a des implications en terme de politique scientifique pour les sciences humaines et sociales en faisant porter l’attention sur le besoin d’infrastructures de recherche d’un nouveau type (développement des cyberinfrastructures, grilles de calcul et plates-formes d’édition). Enfin, les digital humanities représentent, pour des disciplines dont l’inscription dans le champ scientifique fait débat, une opportunité pour aborder sous un angle différent leur position dans les relations sciences-société.

Cette séance sera consacrée à la préparation du THATCamp de septembre, et plus particulièrement des sessions qui l’encadreront. Il s’agit de :

Sessions de formation (Bootcamp) en salle informatique, pour permettre aux participants d’apprendre à maîtriser des logiciels, des techniques de traitement de données ou des dispositifs de co-production, partage ou diffusion de l’information.

Sessions de co-production intensive de logiciels (Codesprint http://en.wikipedia.org/wiki/Sprint_%28software_development%29) ou de livres (manuels) (Booksprint http://www.booksprints.net/). Un appel à manifestation d’intérêt pour participer et animer ces sessions est lancé. Les propositions seront discutées et articulées au cours du séminaire.

AAC - colloque "Le sujet digital : mémoire, hypermnésie"

Colloque international et transdisciplinaire qui aura lieu à l'Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, les 13-14-15 novembre 2012 dans le cadre du projet Labex ArtsH2H.

Le sujet digital : mémoire, hypermnésie, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, 13-14-15 novembre 2012

Organisateurs :

Pierre Cassou-Noguès (Département de philosophie, LLCP, SPHERE)

Claire Larsonneur (Département d’études des pays anglophones, Le Texte Étranger, EA1569)

Arnaud Regnauld (Département d’études des pays anglophones, CRLC, EA1569)

Argumentaire :

Les technologies numériques d’inscription et de préservation permettent aujourd’hui de constituer d’importantes archives électroniques, des bases de données complexes et favorisent l’apparition de nouvelles pratiques d’archivage du savoir, comme les encyclopédies collaboratives. Un tel développement technique contient en germe une reconfiguration profonde du rapport humain au monde et au savoir mais aussi sans doute une mutation de notion même de sujet humain.

Préfigurée dès les années 30 dans les travaux d’H G Wells (World Brain, 1937) ou ceux de Borges (« Funes el memorioso », 1944), le motif de l’hypermnésie, récurrent au sein des récits de science-fiction, essaime au sein d’autres formes littéraires, qu’il s’agisse de romans édités de manière traditionnelle ou d’œuvres littéraires sur support électronique. Parallèlement, la possibilité d'une extériorisation et d'une extension de la mémoire est un élément central dans des théories philosophiques contemporaines, notamment celle de « l'esprit étendu », de deux côtés de la frontière entre philosophies analytiques et continentales.

Dès l'immédiat après-guerre, la question de la mémoire des machines, la thématisation de la mémoire subjective en référence à la mémoire de l'ordinateur, la perspective d'une modification de la mémoire humaine, dans sa nature même, par le développement des machines sont fréquentes dans les discussions cybernétiques. Elles interviennent encore dans le diagnostic contemporain du post-humanisme.

Ré-écriture du mythe de Babel, expression d’un fantasme de toute-puissance ou programme de société tant au plan politique, culturel qu’économique, l’hypermnésie joue de multiples façons. Le présent appel vise à susciter des contributions émanant de différents domaines (histoire des sciences et des techniques, littérature, philosophie notamment) et interrogeant le thème de l'hypermnésie, de la mémoire dans cette ambiguïté entre humain et machine, aussi bien sous un angle historique que dans son actualité.

Modalités de participation

Ce colloque s'inscrit un projet plus large concernant le sujet digital, un sujet que le développement réel ou imaginaire des machines à calculer digitales, de Babbage à Internet, semble modifier dans son statut comme dans ses attributs, à l'articulation entre l'histoire des sciences et des techniques, la philosophie et la littérature.

Les langues utilisées seront les français et l'anglais.

Les contributions peuvent être proposées dans l'une ou l'autre langue, en moins de 3000 signes, accompagnées d'une brève présentation biographique de l'auteur

Contact : hypermnesia@univ-paris8.fr

Date de soumission des contributions : 15 juin 2012

Réponse : 15 septembre 2012

mardi 15 mai 2012

JE - DESIGN ET ART CONTEMPORAIN

Journées d'études "Design et art contemporain" les mercredi 23 et jeudi 24 mai 2012 à la MSHA‏, Pessac (33 607)

MICA : MEDIATION | INFORMATION | COMMUNICATION | ART

RESPONSABLE : BERNARD LAFARGUE

Depuis le triomphe du Pop Art dans les années soixante, la hiérarchie entre le grand Art et les arts dits mineurs, d’agrément ou industriels s’est effondrée. Comme le dit Danto : la fin de l’art est la fin de l’art ; il n’y a plus d’autre endroit où aller. Si on peut comprendre cette formule sibylline de plusieurs manières, dont la Phénoménologie de l’Esprit hégélienne et l’éternel retour nietzschéen dessinent les contours, il est manifeste que le monde est devenu un monde de l’art "gazeux" (Michaud), "ludique" (Mafessoli), "dévoyé" (Foster relisant Loos), "cynique" (d’Adorno à Sloterdijk en passant par Baudrillard, Clair ou Foster) et "gazé" (Crébillon, Lafargue).

Et, dans ce monde de l’art sans autres frontières que celles, invisibles, de l’argent, ce sont les designers qui donnent le ton à des artistes privés de "compétences" par le procès iconoclaste de la modernité qui abat les Ecoles des Beaux-Arts au nom de l’art (plastique) en général après avoir tenté de faire des artisans les véritables artistes d’un société juste (de Morris au Bauhaus en passant par Malevitch, Taraboukine ou les constructivistes russes).

Ce bouleversement (éternel retour ?) favorise aujourd’hui l’avènement d’artistes-designers-businessmen (de Warhol à Murakami en passant par Chalayan, Starck ou Tokujin Yoshioka) ayant des intentions artistiques (Kunstwollen), méthodes de travail, stratégies de production, modes de diffusion commerciale ou des traits d’esprit (cosa mentale, pointe) très comparables à ceux de chefs d’entreprises mais aussi des bâtisseurs de pyramides, temples, églises et autres Léonard, Raphaël, Michel-Ange, Rubens, Lebrun, etc…, de nouveaux concepts comme ceux de "reproductibilité technique" (Benjamin, Despond-Barré, Stiegler), "design de masse ou distinctif" (de Bourdieu à Assouly), "design total" (de Loos à Stiegler en passant par Beuys et Warhol), "antidesign" (Colombo), "anarchitecture" (Matta-Clark, Price), "anti-ornement" (Loos, Foster), "no design" (Boris Groys et Peter Sloterdijk à la Hoschschule für Gestaltung à Karlsruhe), "design-art" (Alex Coles ), "re-design" (Alchimia, Mendini), "usage geste et effet de design" (Simondon, Certeau, Stiegler, Vial), "bon design" (Papanek, Starck, Stiegler, Thackara), "design social ou démocratique (de Morris à Stiegler en passant par Simondon, Groys, Beuys ou Warhol), "design intelligent ou de pointe" (Pesce, Hatchuel, Erlhoff), "design-tension pour la vie" (de Moholy-Nagy à Huyghe), "auto fictio-design" (de Foucault à Groys en passant par la somæsthétique de Shusterman et la Queer theory), la fusion d’Ecoles d’art et de design (Genève, Saint-Etienne, etc.), de galeries d’art qui (cf. le fameux show de Ron Arad à la galeries Gagosian de NY, 2007) exposent du design et des galeries de design qui exposent des œuvres d’art, sans oublier les installations d’ "art-design" des frères Campana.

Ces journées d’études se proposent d’interroger ces nouvelles figures de l’artiste-designer et de mettre à jour les questions, problèmes ou perspectives qu’elles ouvrent. Elles vont de pair avec le numéro 24 de Figures de l’art : La philosophie du design (dir. Claire Azéma, Stéphanie Cardoso, Bernard Lafargue) qui paraîtra en janvier 2013 et un colloque international : "Le design dans l’art contemporain", qui aura lieu à Bordeaux (Université, CAPC, Musée des Arts Décoratifs) en novembre 2013.

PROGRAMME DU MERCREDI 23 MAI 2012

15h00 > Bernard LAFARGUE

Résonnances du Pop Art (de Warhol) dans quelques œuvres contemporaines de "design-art" (Factory / Mr. Freedom, Eames, Colombo, Arad, Mendini, Starck, Murakami, Corajoud, Koons, Cattelan)

Dans un monde devenu "un monde de l’art" dans lequel le souci esthétique de soi est devenu le souci prédominant, les designers sont devenus les artistes principaux. Pour le pire comme pour le meilleur. Le pire s’ils veulent prendre la place du "philosophe-roi" de leurs prédécesseurs, théologiens ou idéologues, comme le craint une lignée de penseurs, de Marx à Stiegler en passant par Loos ou Foster ; le meilleur comme l’espère une autre lignée, qui va de Morris à Groys en passant par Warhol, Stiegler ou Huyghe. Après avoir rappelé cette double généalogie de la philosophie du design, cette communication s’attachera à présenter quelques figures exemplaires de l’artiste-designer des vingt et vingt-et-unième siècles.

16h00 > Nicolas BOUTAN

Du transformable au transportable :le cas du musée

Aseptisées, cliniques, les années 2000 marquent la consécration des commissaires d'exposition, véritables gourous au coeur des institutions culturelles, devenues banques de données à organiser. Tour à tour ingénieur, chef de projet ou styliste, le commissaire s'approche de la pratique du designer jusqu'à s'y confondre. Après des turbulences impuissantes à les détrôner, ces deux figures contemporaines scénarisent leurs frasques à partir d'une intrigue de sitcom décomplexée mélangeant pouvoir glamour et volupté, recette d'un succès annoncé.

17h00 > Jérôme CARRIÉ

Détours de design :une pratique de la sérialité

En tant qu’artiste plasticien travaillant dans le champ de l’art contemporain, mes productions artistiques entrent souvent un écho avec les différents domaines du design : design graphique, design d’objet, design d’espace. Ma démarche étant liée à la production en série de multiples, mon intervention tentera de "designer" les contours d’une pratique continuellement partagée entre répétition systématique et expérience esthétique différenciée. Elle sera ponctuée de multiples références empruntées aux arts plastiques comme aux arts appliqués.

18h00 > Marc-Antoine FLORIN

Art & design : métissages

L’art contemporain observe, révèle, critique ou instrumentalise le design (processus, production, produits) ; celui-ci réplique par mimétisme, réaction, inspiration jusqu'à dissoudre la frontière (l’estran plutôt) entre des champs disiplinaires aux influences croisées depuis toujours (chacun maraudant sur les terres de l'autre). Les métissages multiformes issus de ces interactions fécondes profitent en particulier au design qui fut parfois tenté par des démarches doctrinaires autonomes. J'adopterai le point de vue du design dont l'évolution des méthodes et créations est redevable aux interpellations et propositions de l'Art Contemporain (parmi d'autres).

PROGRAMME DU JEUDI 24 MAI 2012

9h15 > Patrick MARTY

Eau de l'art - Art de l'eau

Le vécu de l’eau dans l’espace imaginaire des artistes sous-tend leur quête d’endroits archétypes où l’on se sent chez soi, ces espaces universels où l’on se retrouve. Là où la tension entre la vision et le désir permet au corps de se transformer en un espace unique (Tom Fecht). Le choix des matériaux et de leurs surfaces, leur transparence et leur translucidité, les jeux de lumière et, particulièrement la mise en forme de l’eau et de son parcours créent des oasis d’épanouissement sensuel. Bien plus qu’un concept marquant et insolite notre quotidien de l’eau est fait d’objets qui réinterprètent l’expérience aquatique. Les designers revendiquent ce rapport à la puissance et à l’esprit de l’eau personnalisée si bien que chaque utilisateur peut librement changer son état d’esprit et enrichir les rituels individuels, diriger et façonner l’eau pour en faire une expérience.

L’eau devient prétexte à l’errance. Avec cet élément le corps et l’esprit sollicite un transport, un franchissement, un changement d’état à chaque utilisation. Cette connivence avec l’eau nous permet de ne pas nous dissoudre totalement dans l’uniformisation générale d’un monde dématérialise. Elle nous permet d’être le temps présent, le vivre et le ressentir; mieux encore elle nous abstrait de nous mêmes et de l’extérieur, une mise entre parenthèses. Phénomène qui fonctionne aussi bien dans un face à face intime ou dans un lieu public avec une foule environnante. Ces approches sous tendent des questionnements sur des problèmes écologiques et rencontrent ainsi les préoccupations du designer qui intègre de plus en plus les problèmes urbains ou de cette campagne peu à peu semi urbanisée.

10h15 > Claire AZÉMA

De l'usage comme performance

Michel de Certeau dans L’invention du quotidien mettait en avant la nature créative de l’usage. De son côté dans les années 70, Alan Kaprow remettait en cause la nature même de la performance pour proposer une typologie de ses Happenings : l’un d’entre eux était "l’Activity" qui ne demandait ni scène, ni public et qui se déroulait souvent sans but, comme une forme d’expérience gratuite partagée dans le faire ou exécutée dans la solitude. Pour développer sa réflexion sur l’expérience, Kaprow s’est appuyé sur L’art comme expérience, de John Dewey, philosophe pragmatique américain, il décide par son essai de faire sortir l’art des musées et de redonner sa valeur esthétique à l’expérience quotidienne. Dans la lignée de Dewey, Richard Schusterman est revenu dans L’art à l’état vif sur la pensée de Dewey pour la discuter et l’actualiser au travers d’une analyse de l’art populaire. A la fin de son ouvrage Schusterman nous invite à imaginer l’expérience quotidienne comme une expérience esthétique à vivre et à construire soi-même et pour soi-même. Dans ce cadre-là nous souhaitons interroger la place de l’usage des objets quotidiens issus du design. Le design propose-t-il à sa manière des expériences esthétiques quotidiennes ? L’art de la performance peut-il nous proposer des modèles permettant de définir et de classer de telles expériences ? Pour le design, quels enjeux esthétiques se cachent dans de telles expériences ? En comparant les définitions de la performance et du happening issus de l’art contemporain à celles de l’usage en design, nous souhaitons valoriser et montrer l’importance de gestes quotidiens qui passent souvent inaperçus, nous souhaitons au travers de cette réflexion comprendre se qui se joue dans la perte créative quotidienne qui s’opère dans l’usage des objets .

11h15 > Johann CHATEAU

Post-human pornography : design d'une nouvelle chair

Les enjeux érotico-pornographiques actuels sont radicalement différents des préoccupations sociales et pédagogiques des années 2000. La cyberculture, en tant qu'héritière des fantasmes cyberpunk des années 1990 (destruction de toute frontière, hallucination, contre-culture, cyberespace) fusionne réalité et imaginaire pour mettre en scène la corporéité dans la virtualité. Le sexe technosimulé s'y revendique comme libéré du corps, délocalisé dans la fiction. Nous pourrions craindre une solitude autoérotique, "somatophobe" (Järvinen-Tassopoulos), la disparition d'un corps devenu obsolète (Le Breton). Cependant, il ne s'agit pas tant de dissoudre le corps dans sa simulation que de le "hacker", de le "contaminer", d'en réévaluer la réalité en le confrontant à la culture des mondes virtuels. Ainsi, la cyberpornographie a pour ambition de modifier les notions de corps et de réalité, d’abolir la frontière entre l’écran et la chair.

14h30 > Stéphanie CARDOSO

Robot et bestiaire contemporain entre Art et Design : mise en tension, filiation et poïétique

Le robot chien Aibo pourrait-il animer à travers diverses postures, une sensibilité similaire aux lièvres de Barry Flanagan ("The Boxing Hares on cross", Flanagan, 1985) ? Pokémons (Shatoshi Tajiri, 1997), Artoyz (Urban Vinyl, 1999), Tamagotchi (Bandai, 1996), Aibo (Sony, 1997), Nabaztag (Violet, 2006), Teddy Bear (Starck, 1990), Pods (Cronenberg, Existenz, 1999), "Stern Cells" (Piccinini, 2002, Leonardo (Cynthia Breazeal, MIT), Puppy (Koons, 1986)… Ce bestiaire artificiel prolifère de manière frénétique jonglant entre une multitude de dimensions : kitsch, kawaii, haute technologie, sensibilité, infantilité, biotechnologie, croyance animiste, éthique et mythe pygmalionniste. Dans une approche poïétique, cette présentation proposera une mise en abîme du bestiaire contemporain et des robots de compagnie. Les robots ont été interrogés, décortiqués et expérimentés plastiquement par le biais de photomontages et d'animations. Ainsi, en s’introduisant dans la sphère des Arts Plastiques et de l’Histoire de l’Art, les robots de compagnie à la pointe de l’hyper-technologie, adoptent-ils une place sensible, esthétique, artistique ? Ces productions contemporaines issues de dimension fictionnelle, s’approprient-elles notre quotidien au point de s’introduire dans nos références sociales et culturelles ? Comment le projet de design se positionne-t-il dans cette mise en tension ?

L'idée sous-jacente de cet exposé interrogera une espèce d'objet amicale, elle visera à décloisonner l’univers complexe de la robotique et à construire des espaces cognitifs multidimensionnels.

15h30 > Jacques BRUNET-GEORGET

"Non-morts", no more : écorchés du Docteur Von Hagens

Je me propose d’interroger les zones d’intersection entre l’art et le design à partir de leur dehors : l’opérateur-limite que constituent les corps plastinés de Günther von Hagens, présentés mondialement depuis quelques années. Ce médecin anatomiste a mis au point une technique consistant à expulser l’eau des cellules des cadavres, de sorte à ce que le corps se trouve à l’abri de la putréfaction, comme "plastifié" dans ses formes originelles ; il devient alors possible de lui imposer des postures proches de la vie et de composer de saisissantes scènes d’écorchés. Selon toute apparence, cette démarche ne relève pas du design, car ces corps esthétisés ne se confondent pas avec des objets fonctionnels et ne répondent pas à l’exigence d’une production standardisée ; elle ne relèverait pas non plus, de l’aveu même de Von Hagens, d’une démarche artistique, car sa finalité ne réside ni dans la beauté ni dans le plaisir procuré. Pourtant, depuis son étrangeté même, une telle expérience présente des analogies avec ces deux processus ; elle pourrait même conduire à réinterroger leurs caractéristiques respectives. Pour ce faire, deux axes se profilent : d’une part, il est légitime de revenir (sans doute philosophiquement) sur la conceptualisation de l’objet et sur sa différence avec la chose (la Chose ?) ; d’autre part, il faut consentir à restituer cette expérience sur la scène de la subjectivité. Comment l’objet "non-mort" promu par Von Hagens s’adresse-t-il en nous à un plaisir particulier, à un plaisir trouble ? Et comment les traces d’un tel plaisir pourraient-elles justement se laisser recueillir à la frontière (mouvante) entre art et design ?

16h30 > Nicolas NERCAM

Design and Crime dans l'art contemporain du sous-continent indien

Depuis les premières années du XXIe siècle, l'art contemporain et le design indien s'affirment sur la scène internationale. Notre étude se propose d'approcher quelques-unes des interfaces entre design et art contemporain, dans le contexte de la diffusion mondiale de la production indienne. Alors que cette émergence combine les notions d'identité (voire d'ethnicité indienne) et de métissage (entre art savant et art populaire en particulier), certains observateurs appellent de leur vœu une nécessaire "esthétisation" du design indien, alors que d’autres constatent l'avènement d'un art actuel du sous-continent dorénavant "designé".

17h30 > TABLE RONDE

Le design de nos existences

Avec Claire AZÉMA, Nicolas BOUTAN, Jérôme CARRIÉ, Franck CORMERAIS, Cécile CROCE & Bernard LAFARGUE

LOCALISATION

MSHA (Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine) : 10 Esplanade des Antilles, Domaine universitaire, 33600 PESSAC

JE CULTURHISTO 2012

Culture populaire et / ou culture grand public ? De la subversion au marketing (XIXe-XXIe siècles)

Mercredi 23 mai 2012, Guyancourt

Quels seraient les enjeux d'une mise en parallèle entre culture populaire et culture grand public ? S'agit-il d'une distinction entre logique éducative et logique de marché, ou d'une confrontation entre authenticité d'un côté, et séduction du marché de l'autre ? Cette journée d'études est organisée par les doctorants du centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines.

Le champ culturel est animé par un déplacement permanent des frontières au sein de « la culture », de redéfinition des hiérarchies. Certaines manifestations de résistances aux cultures dominantes sont parfois qualifiées de « populaires », en oppositions aux cultures officielles. Des labels comme « underground », « rock alternatif », et même « nanar » deviennent ainsi des outils de distinction. Mais les processus de reconnaissance, au sein desquels il faudra étudier l’action des entrepreneurs culturels, peuvent être –et sont- souvent interprétés comme des phénomènes de « récupération » et de routinisation. Au vu de ces reconversions, on peut être tenté de se demander si toute contre-culture est destinée à être absorbée par le système culturel dominant.

Programme

9h : Accueil des participants et introduction de la journée.

9h30-11h : Lorsque les politiques publiques dressent des espaces de médiation, entre culture pour le peuple et grand public.

Présidence de séance : Alexis Blanchet (IRCAV – Paris 3).

Thibault Le Hégarat (doctorant en histoire, CHCSC-UVSQ), Le patrimoine matériel en France depuis l'après-guerre : de la difficulté de définir un objet support de représentations et de pratiques mouvantes.

Caroline Saugier (doctorante en arts du spectacle, MRSH- Université de Caen), La culture large public comme produit des institutions culturelles de marché : le cas du festival d'Avignon ''In'' contemporain.

Justine Delassus (doctorante en histoire, CHCSC-UVSQ), Matérialiser l'art littéraire : des maisons d'écrivains aux parcs à thème, quelles identités culturelles ?

11h : pause.

11h30-13h : Le cinéma, ou le triomphe de la culture de masse ?

Présidence de séance : Évelyne Cohen (ENSSIB – Université de Lyon).

Myriam Juan (doctorante en histoire, CHS-Paris 1), Vedettes populaires, stars grand public ? Éléments de réflexion sur les modèles français et hollywoodiens dans les années 1930.

Alexandra Schwetzoff (doctorante en études slaves, Paris 4), Une nouvelle culture de masse cinématographique en Russie contemporaine, le russkij blockbuster.

Nathanel Amar (doctorant en sciences politiques, CERI–Sciences-Po), De l'avant-garde à la propagande : le parcours du cinéma chinois.

14h30-16h30 : La contre-culture, entre récupération et marketing.

Présidence de séance : Anaïs Fléchet (CHCSC – UVSQ).

Marcos Giadas Conde (maître de conférences en sciences de l'information et de la communication, HAR – Paris-Ouest-Nanterre), Le cas Manu Chao : entre culture légitime et hit-parade.

Annabelle Seoane (doctorante en sciences du langage, CEDITEC- Paris-Est-Créteil), Le positionnement du Guide du Routard : de ''l'auberge de jeunesse cracra'' au ''petit hôtel de charme.

Marjorie Glas (doctorante en sciences sociales, EHESS-IRIS), La transformation des modes de revendication du théâtre populaire des années 1950 à nos jours.

Emmanuelle Fantin (doctorante en sciences de l'information et de la communication, GRIPIC-CELSA), L'instrumentalisation de la contre-culture par le discours publicitaire.

16h45-17h30 : Conclusion de la journée par Dimitri Vezyroglou (CERHEC – Paris I)

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Comité d'organisation :

Yann Hermans, Nicolas Lahaye, Géraldine Poels, Matthias Steinle.

Comité scientifique :

Alexis Blanchet, Évelyne Cohen, Christian Delporte, Éric Fimbel, Anaïs Fléchet, Laurent Jullier, Jean-Yves Mollier, Jean-Marie Privat, Dimitri Vezyroglou, Jean-Claude Yon

vendredi 11 mai 2012

JE Les enjeux de la communication interculturelle

Journées d’études interdisciplinaires sur la théorie et pratique de la communication interculturelle dans les sciences humaines.

du 5 au 7 juin 2012

EHESS/ FMSH 190-198 avenue de France, Paris 13

Organisatrices : Nadine Rentel (FH Zwickau), Stephanie Schwerter (EHESS, FMSH), Yasmine Mohammedi (EHESS)

Contact : nadine.rentel@fh-zwickau.de; schwerter@msh-paris.fr; ymohammedi@ehess.fr

Mardi 5 juin, salle 2

9h-10h30 Introduction à la communication interculturelle, approches théoriques

Stephanie Schwerter (EHESS, FMSH)

Nadine Rentel (Université de Zwickau)

Pause café

10h45-12h15 Cultural Codes and Linguistic Barriers in Translation

Clíona NíRíordáin (Paris III)

Président : Terence Holden (EHESS)

12h15-14h Pause

14h15-15h30 La communication interculturelle dans un monde post-américain

Michaël Oustinoff (Paris III, ISCC/CNRS)

Président : Clíona NíRíordáin (Paris III)

15h30-17h La communication interculturelle d’un point de vue philosophique

Jean-René Ladmiral (Paris X, ISIT)

Président : Nicolas Villain

Pause

17h15-18h45 Multilinguisme et traduction dans l'Union européenne : Légiférer en 23 langues

Catherine Vieilledent-Monfort (Commission Européenne, Bruxelles)

Présidente : Yasmine Mohammedi (EHESS)

Mercredi 6 juin, salle de conseil B

9h-10h30 Les enjeux de la communication interculturelle dans l’histoire

Gueorgui Chepelev (Paris VIII)

Président : Alain Messaoudi (EHESS)

Pause café

10h45h-12h15 La communication interculturelle dans les médias

Christoph Vatter (Université de la Sarre)

résident : Michaël Oustinoff (Paris III, ISCC/CNRS)

12h15-14h Pause

14h15-15h30 Différences interculturelles dans les communications universitaires

Mignon Lamielle (Paris IV)

Présidente : Doris Fetscher (Université de Zwickau)

15h30-17h Cultural Communication in the Arts

Ciara NiHogain (Paris V)

Président : Terence Holden (EHESS)

Pause

17h15-18h45 Communiquer interculturellement à travers la musique

Philippe Desse (Compositeur, musicologue)

Présidente : Stephanie Schwerter (EHESS, FMSH)

Jeudi 7 juin, salle 2

9h-10h30 L’ethos des langues, l’ethos des cultures : français, italien, anglais

Yana Grinsphun, (Paris III)

Présidente : Nadine Rentel (Université de Zwickau)

Pause café

10h45-12h15 Procédures pénales et communication interculturelle : un exemple britannique

Yasmine Mohammedi (EHESS)

Président : Rainer Maria Kiesow (EHESS)

12h15-14h Pause

14h15-15h30 Les incidents critiques dans l’enseignement interculturel

Doris Fetscher (Université de Zwickau)

Présidente : Yana Grinsphun, (Paris III)

15h30-17h Gestion des conflits dans les rencontres internationales

Harald Schraeder (CPU)

Président : Christoph Vatter (Université de la Sarre)

Pause

17h15-18h45 La guerre interculturelle dans les médias

Anne-Marie Picard (American University of Paris)

Président : Nicolas Villain

AAC workshop MTO'2012 : Impact des réseaux numériques dans les organisations?

4ème édition des journées Management des Technologies Organisationnelles

04 et 05 octobre 2012

École des mines d’Alès – Site Georges Besse à Nîmes

L’extraordinaire développement des réseaux numériques est en train de modifier les relations entre acteurs dans les organisations. Les utilisateurs de ces collectifs échangent données, informations et connaissances. Ils tissent des liens à l’intérieur comme à l’extérieur des entreprises et organisations, qui modifient de façon implicite ou explicite les équilibres (pouvoir, décisions, fonctionnement, etc.). A travers les technologies numériques, des communautés et collectifs se forment, évoluent, disparaissent.

Entre les conférences MTO’2011 (plus de 80 participants en mars 2011 à Nîmes) et MTO’2013 (qui se déroulera sur le site du Groupe Sup de Co Montpellier Business School en mars 2013), le workshop MTO’2012 a pour objet d’approfondir, dans une approche interdisciplinaire (sciences et technologies de l’information et de la communication, sciences de gestion, sciences humaines et sociales), la réflexion autour de plusieurs questions : Comment se mettent en place et évoluent les dynamiques de réseaux à l’intérieur et à l’extérieur des organisations ? Quel est le rôle des technologies numériques dans l’évolution des collectifs ? Quel est l’impact des technologies organisationnelles sur l’efficacité, l’efficience des collectifs ?

Les travaux présentés porteront plus particulièrement sur : la mise en place de la stratégie, les pratiques et les usages des technologies numériques, la conduite opérationnelle des dispositifs. Les contributions attendues pourront être centrées sur une approche conceptuelle illustrée à travers quelques exemples, ou issues du terrain avec un effort de prise de recul. Tous les terrains peuvent être explorés : industriel, commercial, environnemental, etc.

L’appel à communications est destiné aux chercheurs, enseignants-chercheurs, consultants, et cadres en entreprises. L’inscription au workshop est gratuite, mais obligatoire. Les meilleures communications seront rassemblées dans un numéro spécial de la série éditoriale MTO aux Presses des Mines (à paraître début 2013).

Calendrier :

- 31 mai 2012 : date limite pour la réception des résumés (2 pages maxi soit environ 3500 caractères),

- 30 juin 2012 : notification des avis d’acceptation,

- 15 septembre 2012 : date limite pour la réception des articles (7 pages maxi soit environ 20000 caractères),

- 4 et 5 octobre 2012 : workshop MTO’2012 sur le site Georges Besse de l’Ecole des mines d’Alès à Nîmes,

- 30 octobre 2012 : date limite pour la remise des articles aménagés pour publication.

Modalités de proposition :

Le résumé (à adresser à Pierre-Michel.Riccio@mines-ales.fr au plus tard le 31 mai 2012) rédigé en Times 12 sera composé : d’un titre, d’un cartouche d’identification des auteurs (nom et prénom, fonction, institution d’appartenance, adresse postale et électronique, téléphone), de cinq mots-clés, d’un corps d’environ 3500 caractères espaces compris (problématique, méthodologie, résultats, limites, et valeur ajoutée) et de maximum cinq références bibliographiques.

Le texte final sera évalué pour publication en double aveugle par les membres du comité de programme.

Comité d’organisation :

Yves Barlette, Daniel Bonnet, Marie-Françoise Combaz, Anis Khedhaouria, Frank Lasch, Michel Plantié, Laurent Raybaud, Pierre-Michel Riccio

MTO'2012 est organisé par :

- L'Ecole des mines d'Alès,

- La Chambre Professionnelle du Conseil Languedoc-Roussillon,

- Le Groupe Sup de Co Montpellier Business School.

L'IdEx Bordeaux recrute un doctorant conseil

IdEx Bordeaux

Université de Bordeaux Campus d’excellence

Mission Investissements d’Avenir (MIA)

Recrutement d’un Doctorant Conseil dans le domaine des sciences sociales : étude relative au programme Initiative d’Excellence Bordeaux (IdEx Bordeaux)

CONTEXTE

L’Université de Bordeaux porte le programme Initiative d’Excellence Bordeaux (IdEx Bordeaux) retenu en juillet 2011 dans le cadre des Investissements d’Avenir. Ce programme, qui associe étroitement les fondateurs du PRES Université de Bordeaux (voir le site www.idex-univ-bordeaux.fr) au CNRS et à l’INSERM, vise à doter l’Université de Bordeaux d’instruments financiers et opérationnels lui permettant d’investir dans des démarches innovantes et associées à une forte capacité de transformation pour le site, que ce soit dans ses missions essentielles (recherche, formation, insertion, transfert) ou dans son organisation et son administration.

Ce programme est structuré selon six priorités stratégiques ciblées :

• Excellence de la recherche

• Innover en matière de formation

• Performance du transfert des savoirs

• Attirer et cultiver les talents

• Une université résolument ouverte à l’international

• Un campus numérique innovant et ouvert

Ces six priorités seront déclinées par le biais de projets structurants ou de dispositifs en capacité d’avoir un effet transformant pour l’Université de Bordeaux, et particulièrement de renforcer le rôle de l’Université comme acteur majeur au cœur d’un écosystème de la connaissance.

A cet effet, des outils ou dispositifs ont été conçus selon trois axes de cohérence :

• de l’amont vers l’aval, en s’assurant de la présence d’acteurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur (recherche / développement / transfert / formation / offre d’hébergement - vie de campus);

• aux interfaces, par la promotion de la pluridisciplinarité au sein de chaque projet et d’une complémentarité disciplinaire entre les projets ;

• au cœur de l’écosystème, en mobilisant systématiquement les partenaires de la sphère socio-économique et culturelle pour renforcer les impacts des actions engagées.

Dossier suivi par

Hélène JACQUET – Chargée de la stratégie et des grands projets

helene.jacquet@univ-bordeaux.fr

CONTENU DE LA MISSION

Dans ce contexte, la Mission des Investissements d’Avenir (MIA) de l’Université de Bordeaux en charge de la mise en œuvre d’IdEx Bordeaux souhaite développer une réflexion sur les outils et dispositifs conçus –ou à concevoir-, ainsi que sur leur impact en regard des objectifs fixés au programme.

Afin de structurer cette réflexion, MIA souhaite confier la réalisation d’une mission d’étude s’inscrivant dans une démarche de préfiguration d’une activité d’observation et de réflexion sur IdEx Bordeaux portant sur trois volets d’analyse :

• Les outils conçus dans le cadre de politiques de soutien au développement de la recherche et de l’enseignement supérieur, notamment les outils visant l’interdisciplinarité, l’internationalisation des activités ou le renforcement de l’excellence ;

• Les dynamiques de partenariats public-privé en matière de recherche, et leurs évolutions dans le cadre de la construction de l’économie de la connaissance ;

• Les indicateurs, et de façon générale l’évaluation de l’impact socio-économique de la création de connaissance par la recherche.

La mission, réalisée sous la responsabilité de la chargée de la stratégie et des grands projets de l’Université de Bordeaux et pilotée par un comité de pilotage constitué d’acteurs d’IdEx Bordeaux, de la Fondation Bordeaux Université et de chercheurs, comprendra les actions suivantes :

• La conduite d’entretiens auprès des membres du comité de pilotage et d’acteurs identifiés lors de ces entretiens (une dizaine au total), ayant vocation à cadrer les objectifs et attendus de la mission ;

• Une analyse bibliographique à partir d’une première identification de sources à compléter, dans l’objectif d’analyser les travaux pertinents pour nourrir la réflexion ;

• Une cartographie des compétences sur le site bordelais d’enseignement supérieur et de recherche pouvant être mobilisées pour la conduite de l’activité d’observation et de réflexion sur IdEx Bordeaux ;

• La rédaction d’une synthèse structurée qui mettra en évidence, en les argumentant les questionnements pertinents pour nourrir une activité d’observation et de réflexion sur IdEx Bordeaux.

PROFIL DU CANDIDAT ET CONDITIONS DE LA MISSION

Cet appel à candidature s’adresse prioritairement à un doctorant actuellement inscrit dans l’un des établissements membres ou associés de l’Université de Bordeaux ou à un docteur récemment diplômé, dans le domaine des sciences sociales : science politique, économie, sociologie.

La mission se déroule sur une période ne pouvant excéder 6 mois à compter de la date de

démarrage (à partir de mai 2012). Une liste des attendus intermédiaires en lien avec la mission sera précisée lors de la signature du contrat. Un premier rendu intermédiaire sera attendu avant les congés d’été, ce qui nécessitera un effort soutenu sur les deux premiers mois de la mission et par conséquent implique une bonne disponibilité du candidat sur cette période.

La volonté de l’Université de Bordeaux est d’inscrire son recrutement dans le dispositif « doctorant conseil » ; ce dispositif intéresse les doctorants bénéficiant d’une allocation doctorale. Le contrat ou l’avenant proposé portera donc sur la réalisation de 268 heures ou 32 jours travaillés. Une mission de conseil entrant dans le cadre prévu de son contrat ou d’un avenant à son contrat initial avec l’établissement de rattachement sera proposée.

Pour les candidats n’entrant pas dans le dispositif « doctorant conseil », un contrat à durée déterminée sera signé (temps partiel ou autre). La durée et les modalités du contrat seront établies avec l’Université de Bordeaux avant le lancement de la mission selon la règlementation applicable aux agents non titulaires de l’Etat.

TRANSMISSION DES CANDIDATURES

Les candidatures contenant un CV et une lettre de motivation pour la mission doivent être transmises par courrier électronique à mission-ia@univ-bordeaux.fr ou par courrier régulier à Université de Bordeaux, Mission Investissements d’Avenir, 166 cours de l’Argonne, 33 000 Bordeaux.

Les candidatures sont à transmettre avant le 15 mai 2012.

jeudi 3 mai 2012

AAC - JE "Le Processus de création cinématographique vu par la télévision"

Journée d'étude coordonnée par Antony Fiant et Roland Carrée

Dans le cadre d'une journée d'étude provisoirement intitulée Le Processus de création cinématographique vu par la télévision, coordonnée par Antony Fiant (MCF cinéma à Rennes 2) et Roland Carrée (doctorant cinéma à Rennes 2 et ATER cinéma à Caen), qui se tiendra le samedi 29 septembre 2012 à l'Université Rennes 2, nous sommes à la recherche d'un(e) intervenant(e) pour une communication (entre 30 et 45 mn) pouvant retracer l'histoire des émissions de télévision consacrées au cinéma ou des émissions culturelles accordant une place significative au cinéma et traitant du processus de création cinématographique, qu'il soit directement montré ou commenté.

Cette journée s'inscrit dans le cadre des travaux du laboratoire cinéma de Rennes 2 travaillant depuis plusieurs années sur le thème "Filmer la création artistique" (projet ANR) et depuis plus récemment sur la façon dont la télévision a filmé les arts, en explorant les archives de l'INA.

Cette journée, avec d'autres, fera l'objet d'une publication aux Presses Universitaires de Rennes dans la collection "Le Spectaculaire Cinéma".

Il va de soi que les frais de transport, d'hébergement et de bouche sont couverts par le laboratoire rennais.

Merci d'envoyer vos propositions aux deux coordinateurs via les adresses suivantes :

antony.fiant@univ-rennes2.fr et roland.carree@gmail.com

Visual Methodologies Workshop 2012

Visual Methodologies Doctoral Training Workshop | 26/27 June 2012

The School of Education, Communication & Language Sciences and Durham University's School of Education are holding a two-day workshop for doctoral students on the development and use of visual methodologies.

The workshop will take place on Tuesday, 26 June and Wednesday, 27 June 2012 at Newcastle University.

The workshop is part of the North East Doctoral Training Centre's (NEDTC) annual programme of advanced training in the social sciences.

Please do not hesitate to contact Anne Parks (NEDTC Secretary - Tel 0191 3341476 - email a.l.park@durham.ac.uk if you need any further information about the event.

AAC - Colloque international de jeunes chercheurs

« L’interdisciplinarité en question dans les Sciences de l’Information et de la Communication », à l’Université de Toulouse, du 22 au 24 novembre 2012

Du 22 au 24 novembre 2012, l’Association des Doctorants Toulousains en Sciences de l’Information et de la Communication (ADT-SIC) organise à Toulouse un colloque sur le thème de l’interdisciplinarité. L’objectif de cet évènement est de fournir des pistes de réflexion aux jeunes chercheurs (doctorants ou jeunes docteurs) pour penser les modalités d’application d’une démarche interdisciplinaire dans le cadre d’un travail de recherche en Sciences de l’Information et de la Communication.

Chaque journée débutera par une conférence, avec Patrick Charaudeau, chercheur au CNRS et professeur émérite de l'Université Paris 13 et Marc Lits, professeur au département de communication de l'Université Catholique de Louvain, en Belgique.

Enfin, l'organisation d'un volet grand public en partenariat avec le Muséum de Toulouse ainsi que d'un volet Arts&Sciences en partenariat avec la Fabrique, centre universitaire culturel et artistique, situe cet événement dans une démarche interdisciplinaire et innovante.

1. Argumentaire

S’interroger sur l’interdisciplinarité, c’est questionner les liens pouvant exister entre deux ou plus de deux disciplines. Cela suppose en premier lieu de commencer par définir ce qu’est une discipline.

Charaudeau en propose la définition suivante :

Une discipline est constituée d’un certain nombre de principes fondateurs, d’hypothèses générales, de concepts qui déterminent un champ d’étude et permettent en même temps de construire le phénomène en objet d’analyse. Se constitue ainsi un cadre conceptuel, et c’est à l’intérieur de ce cadre que peuvent être construites diverses théories, comme proposition d’une certaine systémique autour de certaines catégories. (Charaudeau, 2010)

Cependant, la question des frontières disciplinaires n’est pas aussi simple que pourrait le laisser penser cette première définition. En effet, dans certains cas « plusieurs positions théoricométhodologiques coexistent à l’intérieur d’un même cadre conceptuel » et chacune de ces « sousdisciplines » peut à son tour se scinder en plusieurs « courants disciplinaires proposant des hypothèses, des catégories et une démarche d’analyse spécifiques » (Charaudeau, 2010). Ainsi, les frontières disciplinaires tendent à devenir floues dès lors que l’on cherche à les approcher. Or, c’est entre autre dans cette zone de flou que les contacts entre différentes disciplines peuvent avoir lieu (Morin, 1990) et que de nouvelles disciplines peuvent émerger. C’est en particulier le cas des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) qui, dès leur naissance, ont joué avec les frontières disciplinaires et se sont construites à la fois au travers de diverses disciplines et en suscitant l’intérêt « de sciences aussi diverses que la philosophie, l’histoire, la géographie, la psychologie, la sociologie, l’ethnologie, l’économie, les sciences politiques, la biologie, la cybernétique, ou les sciences cognitives » (Mattelart et Mattelart, 2004).

Ce n’est que dans un second temps que les Sciences de l’Information et de la Communication ont été reconnues en tant que discipline institutionnelle autonome grâce aux « attributs » nécessaires dont elles disposaient pour se constituer en tant que champ spécifique de compétence (Boure, 2007). Ainsi, les SIC ont ouvert un nouveau lieu d’étude par rapport aux champs « traditionnels » en proposant de nouvelles problématiques et en définissant de nouveaux objets. En outre, les SIC ont développé des cadres conceptuels théorico-méthodologiques originaux en apportant un regard nouveau sur des thèmes déjà connus.

Très récemment, plusieurs articles, en réponse à l’article de Patrick Charaudeau « Pour une interdisciplinarité ‘‘focalisée’’ dans les SHS » (Charaudeau, 2010), sont parus dans les numéros 18 et 19 de la revue Questions de communication. Le nombre importants de réactions suscitées par cet article semble nous indiquer que la question de l’interdisciplinarité demeure au cœur des préoccupations actuelles des chercheurs en SIC. Il ne faut cependant pas confondre l’interdisciplinarité avec d’autres approches voisines telles que : la pluridisciplinarité, la transdisciplinarité, la multidisciplinarité ou encore la métadisciplinarité (Morin, 1990). Pour circonscrire quelques uns de ces termes qui nous ont semblé les plus importants, nous définirons la pluridisciplinarité comme « une addition de disciplines, sans véritable interaction entre elles » (Darbellay, 2005). La démarche pluridisciplinaire étant perçue comme une juxtaposition de savoirs sur une problématique commune. L’interdisciplinarité, en revanche, « consiste à établir de véritables connexions entre concepts, outils d’analyse et modes d’interprétation de différentes disciplines » (Charaudeau, 2010). Ainsi, dans la démarche interdisciplinaire, il s’agit de combiner les compétences les plus adéquates de plusieurs disciplines afin de produire un discours sui generis.

Cependant, force est de constater que, pour le jeune chercheur, se positionner à la fois théoriquement et méthodologiquement par rapport à un objet d’étude particulier, n’est pas nécessairement chose aisée. En effet, la multiplicité d’objets et d’approches en SIC, peut être, tantôt source de richesse tantôt source de confusion. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité inviter les jeunes chercheurs en SIC à s’interroger sur la manière dont ils convoquent, tout au long de leur parcours de thèses, les disciplines nécessaires à la compréhension de leur objet d’étude ; sur la manière dont ils ont élaboré leur cadre théorique ; ainsi que sur la manière dont ils sont éventuellement amené à se positionner au sein d’une équipe composé de chercheurs issus de champs disciplinaires distincts. Pour répondre à ces interrogations, ce colloque se propose de traiter un certain nombre de problématiques portant sur la spécificité d’une réflexion en SIC et de son rapport aux autres disciplines.

Nous proposons à titre indicatif les axes de réflexion suivants :

- Pluridisciplinarité, transdisciplinarité et interdisciplinarité dans les SIC.

- Construire son objet de recherche en SIC.

- Les méthodologies en SIC.

- Les apports théoriques de disciplines voisines.

- Les modalités d’articulation entre concepts et outils dans une démarche interdisciplinaire.

- L'utilisation de théories ou de méthodologies propres aux SIC par les autres disciplines.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE

- Bourdon J. (2011), « L’interdisciplinarité n’existe pas », Questions de communication, n°19, pp. 155-170.

- Boure R. (2007), Les Sciences humaines et sociales en France, E.M.E. et Intercommunication, Fernelmont BE.

- Boure R. (2002), Les origines des sciences de l’information et de la communication. Regards croisés, Lille, Presses universitaires du Septentrion.

- Charaudeau P. (2010), « Pour une interdisciplinarité "focalisée" dans les sciences humaines et sociales », Questions de Communication, n°17, pp.195-222. Également disponible à http://www.patrick-charaudeau.com/Pour-une-interdisciplinarite.html

- Darbellay F. (2005), Interdisciplinarité et transdisciplinarité en analyse des discours. Complexité des textes, intertextualité et transtextualité, Slatkine, Genève, 2005.

- Fauré B. (2008), « Décomplexer les SIC - Assumer le couple info-com et l’interdisciplinarité », Actes du XVIe Congrès SFSIC. Disponible sur http://www.sfsic.org/congres_2008/spip.php?article140

- Leclerc M. (1989), « La notion de discipline scientifique », Politique, n°15, 1989, pp.23-51.

- Maingueneau D. (2010), « Analyse de discours et champ disciplinaire », Questions de communication, n°18, pp. 185-196.

- Mattelart A. et Mattelart M. (2004), Histoire des théories de la communication, Paris, La

Découverte.

- Morin E. (1990), « Sur l'interdisciplinarité », Carrefour des sciences, Actes du Colloque du Comité National de la Recherche Scientifique Interdisciplinarité, éditions du CNRS.

- Nissani M. (1995), « Fruits, salads, and Smoothies: A Working Definition of Interdisciplinarity », in Journal of Education Thought, 29, pp. 119-126.2.

2. Modalités de participation

Les jeunes chercheurs désirant présenter une communication sont priés d’envoyer par courriel à l’adresse suivante (colloque.adtsic@gmail.com) au plus tard le 30 juin 2012 un résumé de 1300 mots (bibliographie non comprise) en français ou en anglais. Le résumé (sous la forme NomPrénom.doc) doit être rédigé avec la police Times New Roman (taille 12).

Sur un deuxième document figurera le nom de l’auteur, sa fonction et son rattachement institutionnel, ainsi qu’une brève bio-bibliographie.

L’examen des résumés par le comité scientifique aura lieu durant l’été 2012 et l’annonce des contributions retenues aura lieu le 1er septembre 2012.

Durant le colloque, une interprétation consécutive est prévue en français/anglais.

Au terme du colloque, certaines communications seront retenues pour publication en privilégiant la qualité des articles et la cohérence du projet éditorial.

3. Organisation et comité scientifique

Comité scientifique :

FLEURY Béatrice, Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lorraine.

LELEU-MERVIEL Sylvie, Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis.

WALTER Jacques, Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lorraine.

KOREN Roselyne, Professeur en sciences du langage à l’Université Bar-Ilan (Israël).

&

CARBOU Guillaume, Doctorant en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Toulouse.

CHRISTOPHE Thibault, Doctorant en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Toulouse.

NEGREL Nathalie, Doctorante en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Toulouse.

PRADALIER Nicole, Doctorante en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Toulouse.

Comité d’organisation :

BODT Jean-Marie, doctorant LERASS-LARA (UT3-UT2)

CANGUILLHEM Sarah, doctorante CERTOP (UT3-UT2)

CARBOU Guillaume, doctorant LERASS (UT3-UT2)

CHRISTOPHE Thibault, doctorant LARA (UT2)

DOMPEIX Clémentine, doctorante LERASS (UT3-UT2)

MIGNOT Pierre, doctorant LERASS (UT3-UT2)

NEGREL Nathalie, doctorante LERASS-LARA (UT3-UT2)

PRADALIER Nicole, doctorante LERASS (UT3-UT2)-6-